вторник, 19 июля 2011 г.

Jour 3: Klaipeda-ferry

Ce n'est pas un rêve: un coup de sonnette, auquel j'étais préparé, le temps de me lever ouvrir la porte, la personne a disparu et a laissé un panier en osier avec mon petit déjeuner ! De quoi bien commencer cette journée qui ne va vraiment pas être fatiguante. 1h30 de balade dans la ville, dont une partie du centre est bien dans le style ville hanséatique, l'autre quand même nord-européen avec de la brique. Sur le place du Théatre, un groupe folk joue pour les touristes. Je tombe par hasard sur le marché, quelques emplettes avec mes lats fraichement changés en litas, dont le reste sera écoulé en essence. Eglise au loin, reste de bastion, rivière avec un vieux voilier, bâtiment impressionnant de la poste, parc aux sculptures, tout ça, en plus par beau temps, est fort sympathique. J'ai vu les quartiers d'habitation, pur ccadeau de l'époque soviétique, en me rendant au port des ferrys internationaux, qui est complètement excentré. En face, c'est l'isthme de Courlande, partagé entre la Lituanie et la Russie. La voiture est bien calée, moi installé dans ma cabine, avec 3 autres personnes (2 Hollandais, 1 Italien).

(suite à venir)

Jour 2: Jekabpils-Klaipeda

Réveil à 9h, après un passage par la douche collective du sous-sol (c'est le modèle de construction soviétique qui veut ça, déjà expérimenté à Volokolamsk), je cours retirer des lats au distributeur non loin pour honorer mes dettes. Tour en ville: le point de triangulation pour les mesures de Struve, la rivière Daugas dont les habitants se sont protégés par une sacrée digue, elle n'a pourtant pas l'air si capricieuse, quelques petites églises cachées au milieu des arbres et plein de petits jardins très mignons. Ravitaillement pour le petit déjeuner, avalé en route pour l'autre partie à voir: le château, sur l'autre rive.

Cap maintenant sur Jurmala et la côte de la Baltique. Sur la route, des maisons ordinaires, mais toujours avec ces jardins bien arrangés. Et plein de cigognes dans leur nid. Il faut s'acquitter d'une sorte de taxe pour entrer dans la zone de Jurmala, d'où une queue. J'essaye d'aller un peu plus loin, c'est de toute façon ma direction. Mais les panneaux indicateurs se faisant plus rares et n'ayant pas encore de carte routière détaillée, je décide d'aller quand même voir cette ville dont on entend beaucoup parler en Russie. Le ticket s'achète seulement avec une pièce d'1 lat, que je n'ai pas... C'est un chauffeur qui m'offre le ticket ! 3 km plus loin, je me fais arrêter pour contrôle de la taxe: ce n'est pas parce que j'ai une plaque russe que je ne sais pas lire. Sur plusieurs kilomètres, c'est une succession de villas, en bois le plus souvent, au milieu d'arbres, une sorte de centre-ville au niveau de la gare. Se garer est mission presque impossible. Enfin, j'accède à la plage, une immense bande de sable fin à gauche, commme à droite. Plein de gens, mais pas entassés, à se faire bronzer, faire du sport, s'amuser.

Prochain arrêt: Jelgava, ville qui a quelques jolis monuments. Au centre commercial, j'achète la carte qui me permet de choisir le chemin pour Klaipeda. Vu l'heure, j'abandonne l'idée d'aller voir le chateau de Rundale et file vers Siaulai. On passe l'ancien poste frontière: ça a dû leur crever le coeur d'abandonner ces installations. Un peu avant d'arriver se trouve une curiosité dont j'avais entendu parler il y a de nombreuses années grâce à mon guide Lonely Planet: le mont de croix. Très étrange amoncellement de croix et de statues sur et autour d'un monticule, au milieu de nulle part.
Un arrêt sur la place centrale de Siaulai et c'est la dernière ligne droite pour Klaipeda, par l'autoroute, sur laquelle je pourrai enfin rouler à plus de 90 km.
Je trouve sans difficulté mon petit hôtel tout confort dans le centre.

Nuit à Klaipeda.

Jour 1: Moscou-Jekabpils

Parti à 11h, difficile de penser à tout prendre, je n'ai pas rencontré de difficultés particulières jusqu'à la frontière. Comme l'année passée, j'ai maudit M. le ministre de l'Equipement: la M9 est une route fédérale. Il y a une 50ne de kilomètres qui sont une honte. Un petit arrêt casse-croûte à Rjev, ville des tatoués. Quelques arrêts essence, tant qu'elle est bon marché. Par moment, je suis un peu seul: un ruban d'asphalte au milieu de la forêt. Vers Velikie Louki, il se met à pleuvoir assez fort, alors que jusque là, c'était ciel bleu. On a dû me reconnaître et c'est donc spécialement pour moi, vu que l'hiver dernier, nous avions essuyé une tempête de neige sur cette même route.

La frontière est annoncée vers 19h15 par une file de camion: 3-5 km environ, qu'ont-ils fait pour mériter cela ? Et voilà ma file: euh, je ne vois pas au loin le poste-frontière, c'est normal ? Autour que des étrangers, mais un Russe arrive derrière moi et se fait dire qu'avec son immatriculation russe, il peut griller la file. Ca commence... Je ne vais plus le lâcher d'une semelle. On remonte donc toute la file, environ 1 km, on dit 90 voitures (mathématiquement, plus). On se plante devant une barrière avec une guérite, aucun mouvement. Le passage de frontière - voyage dans des mondes parallèles. Les deux côtés aussi débiles, pas un pour rattraper l'autre. Je vous donnerai la version raccourcie.
Etape 1: la guérite va regarder vos papiers et à un moment M, la barrière va se lever. Ca ressemble à une régulation. La barrière-Dieu s'ouvre à 20h15.
Ensuite, les contrôles russes: plusieurs files pour les voitures, d'autres pour les camions. D'abord la douane, très léger, puis l'immigration, hop, coup de tampon. 2 douaniers, mais un seul fonctionnaire de l'Immigration, les chefs de service n'ont jamais dû faire de maths dans leur vie, comment veulent-ils écouler le flux de vacanciers ? Pendant que les voitures russes se faisaient contrôler (15-20 min), il a dû y avoir 3 voitures étrangères à passer !
C'est alors que toutes les voitures se remettent en file pour la guérite-magique: on remontre les papiers et ils délivrent un laisser-passer pour la partie lettonne. Et toujours la barrière-Dieu qui se lève quand bon lui semble. 45 minutes perdues en zone tampon.
Enfin, les contrôles lettons: la douane, qui ne vérifie même pas ce qu'on inscrit sur la déclaration, l'immigration, qui n'a rien à tamponner pour moi.
Résultat: j'ai fini à 22h30, 21h30 heure lettonne. En gros, il n'y a qu'une personne à chaque poste qui travaille (samedi soir, été, 20h) et qui passe au moins 5 minutes sur chaque cas. Nuls.

Pendant Il faut maintenant se dépêcher, Yana, la fille qui doit m'accueillir et que j'ai tenu au courant de l'avancée habite à encore 160 km de là. Un côté positif, la nuit tombe seulement. Il est 0h45 quand je parviens enfin à Jekabpils. La carte m'aidant, je trouve tout de suite l'adresse. Mais, dernière épreuve de la journée, le téléphone de Yana est éteint ! Et la maison, au 12 de la rue, aussi ! N'ayant pas encore consommé toute ma réserve de sang-froid, je tente de demander un coup de main aux filles (les mecs sont autour des billards) du bar sportif d'à côté. Très aimables, elles me conseillent l'hôtel du stade et l'une d'entre elles joue même la voiture pilote dans la ville endormie. La réceptionniste, elle aussi endormie, est tout aussi charmante et m'accepte, alors même que mon passeport français lui cause des tracas administratifs et que je n'ai pas, à cette heure, de quoi lui payer d'avance la chambre.

Nuit à Jekabpils, Lettonie.

пятница, 15 июля 2011 г.

Départ

Je vais partir dans les prochaines minutes. Première étape ce soir en Lettonie, à Jekabpils.

Mes contacts  pendant le voyage seront:
+44 787 228 0788 un numéro spécial anglais pour le roaming
+33 6 67 11 70 50 mon numéro français.

J'essayerai comme d'habitude d'écrire des lignes et montrer quelques photos chaque soir.

A bientôt !

понедельник, 11 июля 2011 г.

Choix des itinéraires aller et retour

Contrairement au traçage de la route Moscou-Irkoutsk, choisir les chemins, les arrêts et les étapes entre Moscou et Paris demande beaucoup plus de temps d'étude et d'arbitrages entre variantes qui semblent toutes aussi intéressantes.

Voici la carte en l'état de la réflexion:


Afficher Voyage Moscou-Paris-Moscou sur une carte plus grande

Dans les prochains jours, mais je l'espère pas après le départ, je vais finir de préciser le trajet.