вторник, 19 июля 2011 г.

Jour 2: Jekabpils-Klaipeda

Réveil à 9h, après un passage par la douche collective du sous-sol (c'est le modèle de construction soviétique qui veut ça, déjà expérimenté à Volokolamsk), je cours retirer des lats au distributeur non loin pour honorer mes dettes. Tour en ville: le point de triangulation pour les mesures de Struve, la rivière Daugas dont les habitants se sont protégés par une sacrée digue, elle n'a pourtant pas l'air si capricieuse, quelques petites églises cachées au milieu des arbres et plein de petits jardins très mignons. Ravitaillement pour le petit déjeuner, avalé en route pour l'autre partie à voir: le château, sur l'autre rive.

Cap maintenant sur Jurmala et la côte de la Baltique. Sur la route, des maisons ordinaires, mais toujours avec ces jardins bien arrangés. Et plein de cigognes dans leur nid. Il faut s'acquitter d'une sorte de taxe pour entrer dans la zone de Jurmala, d'où une queue. J'essaye d'aller un peu plus loin, c'est de toute façon ma direction. Mais les panneaux indicateurs se faisant plus rares et n'ayant pas encore de carte routière détaillée, je décide d'aller quand même voir cette ville dont on entend beaucoup parler en Russie. Le ticket s'achète seulement avec une pièce d'1 lat, que je n'ai pas... C'est un chauffeur qui m'offre le ticket ! 3 km plus loin, je me fais arrêter pour contrôle de la taxe: ce n'est pas parce que j'ai une plaque russe que je ne sais pas lire. Sur plusieurs kilomètres, c'est une succession de villas, en bois le plus souvent, au milieu d'arbres, une sorte de centre-ville au niveau de la gare. Se garer est mission presque impossible. Enfin, j'accède à la plage, une immense bande de sable fin à gauche, commme à droite. Plein de gens, mais pas entassés, à se faire bronzer, faire du sport, s'amuser.

Prochain arrêt: Jelgava, ville qui a quelques jolis monuments. Au centre commercial, j'achète la carte qui me permet de choisir le chemin pour Klaipeda. Vu l'heure, j'abandonne l'idée d'aller voir le chateau de Rundale et file vers Siaulai. On passe l'ancien poste frontière: ça a dû leur crever le coeur d'abandonner ces installations. Un peu avant d'arriver se trouve une curiosité dont j'avais entendu parler il y a de nombreuses années grâce à mon guide Lonely Planet: le mont de croix. Très étrange amoncellement de croix et de statues sur et autour d'un monticule, au milieu de nulle part.
Un arrêt sur la place centrale de Siaulai et c'est la dernière ligne droite pour Klaipeda, par l'autoroute, sur laquelle je pourrai enfin rouler à plus de 90 km.
Je trouve sans difficulté mon petit hôtel tout confort dans le centre.

Nuit à Klaipeda.

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